2015 TRIESTE
Trieste fut notre port d’embarquement le 20 juin pour le départ de cette croisière. On avait vu alors un paysage très industriel à notre arrivée en provenance de l’aéroport.
Aujourd’hui c’est la fin de notre voyage nous occupons la matinée par une excursion de la ville.
L’architecture très germanique est comprise lorsque nous prenons connaissance de l’histoire de cette ville.
Devenu un carrefour commercial majeur au temps du Moyen Age, Trieste choisit de se placer sous la protection des Habsbourg d'Autriche en 1382 pour ne pas tomber entre les mains de la Sérénissime, son ennemi juré. A l'exception de brefs épisodes d'occupation par les troupes napoléoniennes, la ville restera autrichienne jusqu'en 1918 ! Autre date importante dans son histoire, en 1719 Charles VI en fait un port franc, seul accès à la mer de l'empire autrichien, tandis que sous le règne avisé de Marie-Thérèse d'Autriche, la cité prospère et devient l'un des principaux ports européens, attirant de très nombreux migrants venus des contrées voisines : Vénètes, Frioulans mais aussi Dalmates, Istriens, Slovènes ou même Magyars.
C'est sous le règne de Marie -Thérèse, surtout, qu'on assiste à la naissance et au développement des grandes compagnies de navigation (Lloyd Triestino), d'assurance (Generali, Ras) et de nouvelles industries grâce auxquelles la ville enregistre un essor économique remarquable. Des quartiers nouveaux sont édifiés au pied des collines: la choix urbanistique est celle du néo-classicisme qui bien représente la bourgeoisie du siècle des Lumières.
Après le débarquement nous prenons un bus pour une découverte des différents quartiers de la ville et des principaux monuments .
Le premier arrêt est sur la colline St just. C'est sur cette colline dominant l'Adriatique et le damier de la ville moderne, que les Romains établirent l'ancienne Tergeste et où se concentrent aujourd'hui les vestiges antiques et médiévaux de la cité.
C'est sur cette olline que se trouve la Basillique San Giusto
Si elle fut fondée au 5e s., les bâtiments actuels datent pour l'essentiel du 14 e s. Sa façade percée d'une belle rose est décorée d'un bas-relief et de bustes en bronze et dominée par un robuste campanile orné de colonnes romaines de récupération et de la statue de saint Just.
À l'intérieur, cinq nefs dont quatre appartenaient à deux basiliques primitives, reliées par une 5 e
De très belles mosaïques byzantines du 12 e
ainsi qu’ une mosaïque moderne.
Retour vers le centre ville pour une petite visite à pieds.
La bourse.
La place appelée "d'unité d'Italie"
Lors de notre passage, des gradins ne nous ont pas permis de la voir ainsi.
La fontaine des 4 continents, l'Océanie n’ayant pas encore été découverte.
plaque commémorative de l’entrée de l’Italie dans le fascisme.
cette vaste place s’ouvre sur le port.
On y arrive après avoir longé le bord de mer.
Le Château de Miramare et son Parc sont nés de la volonté de l’Archiduc Maximilien de Habsbourg qui décide en 1855 de se faire construire, à proximité de Trieste, une résidence conforme à son rang, installée au bord de mer dans un immense jardin.
Fasciné par l’inaccessible beauté du promontoire de Grignano, un éperon rocheux de nature karstique presque dépourvu de végétation, Maximilien entame les négociations pour l’achat des parcelles de terrain qui l’intéressent vers la fin de l’année 1855. La pose de la première pierre du Château a lieu le premier mars 1856.
Le Parc de Miramare, avec ses vingt-deux hectares de superficie, est le résultat de la constante intervention conduite durant de nombreuses années par Maximilien de Habsbourg sur le promontoire rocheux de Grignano, à l’origine couvert d’une lande.
1864 - 14 avril Maximilien part, avec Charlotte, de Miramare pour le Mexique, où il arrivera le 28 mai. Là-bas, l’attend un pays dévasté par la guerre civile, à la situation politique bien plus difficile que prévue.
1867 Lorsque l’appui des troupes françaises vient à manquer, Maximilien est capturé à Querétaro par les républicains de Benito Juàrez.
Charlotte de Belgique rentre en Europe pour demander de l’aide à la France Napoléon III ainsi qu’au pape Pie IX qui la lui refuserons.
Son combat pour aider Maximilien la conduit à la folie dont elle ne guérira jamais.
1867 - 19 juin Maximilien est fusillé sur ordre de Juàrez
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